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vendredi 29 août 2008

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Gilbert Montagné, un homme bien !

Ben oui, il dit "d'Internet" et pas "de l'Internet". C'est donc quelqu'un d'intelligent et de bien !
La preuve dans cet extrait de son interview pour ozap.com :

Vous êtes touché par la crise du disque qui doit faire face à Internet ?
Non dans le sens où je suis peut être non-voyant mais pas aveugle dans l'esprit. Au sujet de la crise d'internet, c'est l'industrie musicale qui a été aveugle car ils n'y ont pas cru au départ. On ne peut pas se plaindre d'un incendie quand on a donné des allumettes à l'incendiaire. S'ils avaient pris les précautions à prendre, ça ne serait pas arrivé. J'ai toujours cru qu'il fallait dès le départ mettre une taxe minime sur chaque ordinateur vendu, ça aurait fait une compensation. Il ne s'agit pas de museler les internautes : quand on a la possibilité de télécharger des titres gratuitement, comment voulez-vous qu'on ne le fasse pas ? C'est évident.

La taxe pour la copie privée existe pourtant déjà.
Oui. Ca a commencé il y a quarante ans avec la K7. On a fait une petite taxe sur chaque K7 et ça n'a fait bondir personne. Si sur chaque achat d'un ordinateur, on met une petite taxe, ça ne fera pas bondir grand monde. Et qu'on n'embête pas les internautes qui téléchargent : je ne les blâme absolument pas, c'est l'industrie du disque qui a été frappée d'une cécité psychologique. Il s'en sont rendus compte trop tard mais quand on est pros, on est pros.

Vous réfléchissez à la possibilité de commercialiser vos disques sur le Net à l'avenir ?
Je crois à cette piste-là, notamment pour les jeunes qui débutent. Les majors n'existeront plus dans quelque temps et il faut savoir se recycler. Ce n'est pas affolant, ça ne me fait pas peur du tout.

On a appris que vous aviez porté plainte pour des parodies nazies de vos chansons sur internet. Où en est-on ?
Je n'ai pas voulu en parler beaucoup car il ne faut pas mettre de la lumière sur des gens si ombrageux. J'ai de la peine pour eux. Mes avocats ont obtenu de YouTube le retrait de cette honte. Je n'en veux pas aux auteurs car ils sont aveugles dans leur tête.

Vous souhaitez tout de même leur condamnation ?
(silence) Déjà, l'important est qu'une chose comme ça n'existe pas. Deuxièmement, c'est à la justice de faire son boulot. Mais je pense que des sites comme YouTube, Dailymotion ou autres ont le devoir de contrôler ce qui passe sur leurs sites. On ne doit pas laisser des choses qui prônent la haine.

mercredi 23 juillet 2008

5

Rions encore un peu

Juste par pure curiosite apres l'Espagne, on est alle voir le prix a Andorre... 1.13 euros le litre ! Bon, on connait les avantages fiscaux du pays mais si on ajoute 20% a 1.13, ca fait 1.35... Pile le prix en Espagne !
Bon, je suis mauvaise langue parce qu'en cherchant bien, on trouve des supermarches en France qui en vendent a 1.389 euros, donc tres proche du prix espagnol. (aaaaah le pouvoir de l'achat de gros et du copinage !)
Il ne nous reste plus qu'a taxer l'Etat pour nous taxer autant sur l'essence tout en cedant aux lobbys qui demandent le retard maximum sur la sortie grand public des techonologies alternatives, et a taxer aussi les societes petrolieres qui continuent d'augmenter leurs benefices (et donc l'impot societe ! cqfd ll'etat reagira pas trop vite) malgre l'explosion du prix de leur matiere premiere.

dimanche 20 juillet 2008

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Comparaison du prix de l`essence en pratique ?

En passant, dans les Pyrenees, j`ai fait une decouverte interessante !
Du cote francais, le diesel etait a 1.523 euros le litre.
En passant la frontiere dans une ville espagnole 10 km plus loin, la premiere station affichait 1.35 euros le litre... avec une jolie file de voitures immatriculees en France...
Interessant apres les annonces du gouvernement francais pour faire son "maximum" pour baisser le prix de l'essence...
Cette difference de prix ressemble pourtant a une difference de taxe, non ?

mercredi 16 juillet 2008

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Les ayants droit confirment leur entêtement

HiP : bon, et maintenant, c'est quand qu'ils nous remboursent tout ce qu'ils nous ont volé, et c'est quand qu'ils vont en prison pour avoir fait du recel avec la taxe et bafouer un des principes democratiques qui est la présomption d'innocence. Ou alors, ca veut simplement dire qu'on a toujours eu le droit de "pirater" et de telecharger "illegalement" puisque l'on payait cette taxe qui compensait la copie "illicite", car c'est en fait une licence globale, non ? Et donc toutes les sanctions qui ont ete prises à l'egards des pirates ces dernieres années doivent etre annulées/remboursées ?
Avec toutes les lois recentes qui ont verouillé l'exception à la copie privée, on a plus grand chose à copier en fait. il reste encore nos jolies photos de vacances et... c'est tout. donc j'achete un CD vierge pour stocker mes photos de vacances, dont je suis l'auteur, mais je paie quand meme une taxe sur la copie privée de mon oeuvre, et pourquoi je ne touche rien en tant qu'ayant droit sur mon oeuvre de photos de vacances qu'une saleté de pirate vient tout juste de copier sur son nouveau CD vierge ?!?

Numerama :


Société 2.0 -

Le Conseil d'Etat a annulé vendredi une des décisions de la commission pour copie privée, ce qui remet en cause le montant actuel de la taxe payée sur les supports vierges et les appareils électroniques. Les ayants droit devraient cependant profiter d'un délai dans l'application de la décision pour voter à nouveau une taxe du même montant, avant que le fonctionnement de la Commission ne soit enfin revu et corrigé vers plus de transparence et d'objectivité.





Alors que le Conseil d'Etat a sanctionné vendredi le mode de calcul de la rémunération pour copie privée en exigeant que les copies illicites (en particulier le téléchargement) soient exclues du champ de la compensation du préjudice subi par la copie privée, les ayants droit ont très vite dégainé la réplique. Le soir-même, le représentant des majors du disque menaçait les consommateurs d'une possible augmentation de la taxe pour copie privée, à contre-courant de l'effet attendu de la décision de la juridiction administrative.


La stratégie était visiblement préparée. Dès mardi, premier jour ouvré depuis la publication de l'arrêt du Conseil d'Etat, l'ensemble des organisations d'auteurs, compositeurs, artistes-interprètes, éditeurs et maisons de disques se sont réunies pour publier un communiqué commun pour prendre acte de la décision du CE, et confirmer les menaces. "Les organisations soussignées font observer que les barèmes prévus par la décision du 20 juillet 2006 (celle qui a été annulée, ndlr) ont été adoptés après qu'elles aient accepté de faire des concessions extrêmement importantes, dans un contexte où la détermination du montant des rémunérations ne prenait pas en compte l’origine – licite ou illicite –des copies", indique le communiqué. "Dès lors que seule une partie des copies privées effectuées sera prise en compte, les ayants droit seront fondés à réexaminer l’importance de ces concessions, ce qui est susceptible, dans le respect de la décision du Conseil d'Etat, de préserver le niveau actuel des barèmes de rémunération".


Les ayants droit ne vont pas jusqu'à menacer d'une hausse de la rémunération, mais prétendent également qu'elle pourrait être maintenue à son niveau actuel, en revenant sur de soit-disantes "concessions" dont on se demande d'où elles émergent. Les montants de la rémunération pour copie privée appliqués en France sont déjà parmi les plus forts d'Europe, et ça n'est certainement pas grâce à des "concessions" imaginaires.


Le communiqué publié mardi confirme en tout cas enfin explicitement que les ayants droit prenaient effectivement en compte dans la rémunération pour copie privée les copies dont la source est illicite, c'est-à-dire les téléchargements qu'elle sanctionne. Jamais, auparavant, les organisations de la filière musicale n'avaient reconnu publiquement qu'elles taxaient d'une main ce qu'elles sanctionnaient de l'autre. Les masques sont tombés.


Par ailleurs, les organisations affirment à raison que le Conseil d'Etat "ne met pas en cause le niveau des rémunérations adoptées". Comme si l'adage "qui ne dit rien consent" s'appliquait aux décisions de justice. Mais si le Conseil d'Etat n'a rien dit sur le montant, c'est que rien ne l'autorise à le faire. Le haut tribunal administratif doit se contenter de rappeler les règles à suivre pour calculer la rémunération, et en l'espèce il a constaté que ces règles étaient violées par les ayants droit et par la commission dans laquelle ils siègent en roue libre. A aucun moment la loi ne permet au Conseil d'Etat de juger du montant-même de la taxe.


Et c'est justement un problème.


Puisque la décision du CE ne sera effective que dans 6 mois, les ayants droit peuvent profiter du créneau pendant lequel la commission siège encore dans sa composition et avec ses statuts actuels pour voter une nouvelle décision prenant soit-disant en compte les règles rappelées par le Conseil d'Etat, avec en fin de compte les mêmes montants. Puisque les règles auront été respectées sur le papier, personne ne pourra cette fois la contester. Jusqu'à ce que de nouvelles décisions interviennent sous l'égide de la nouvelle commission pour copie privée, au fonctionnement plus démocratique...


On fait difficilement plus cynique.




Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com